mardi 8 novembre 2011

deux princesses à New York.

l'A 380
Ce n'était pas vraiment un voyage princier. Pour autant, Air France avait mis à notre disposition - à nous et quelques 400 passagers - un A380. Dame, les princesses ne sauraient voyager sur un vulgaire coucou, fut-il de chez Boeing ou de chez Airbus. Ce coucou de près de 300 tonnes à vide nous a emmené en quelques heures et dans un silence relatif mais quand même remarquable à notre destination finale, à savoir New York City.


Inutile de préciser que ce voyage était attendu depuis quelques années, cinq exactement, depuis que, pour ses dix ans, nous y avions emmené Zoé.


Avec quatre valises de soute, deux de cabine, les sacs à dos, trouver un taxi à la mesure de nos bagages était mission impossible; aussi, nous avons du nous rabattre sur un taxi "classique", un des milliers de "yellows cabs" qui sillonnent les rues de NYC. Certes, ils donnent l'impression d'être de grands véhicules, mais en réalité, une fois que l'on a mis deux valises dans le coffre, il n'y a plus de places dans ce coffre et il a fallu se débrouiller pour caser à l'intérieur, le reste des bagages, les princesses et nous. Tout cela dans une chaleur lourde et humide. 


Pour nous déplacer dans cette ville immense, nous avons beaucoup marché, bien sûr, mais surtout pris le métro. Un métro, construit à la fin du XIX ème siècle et qui s'est peu modernisé. On retrouve ainsi des stations où les faïences sont d'origine. Les rames n'ont pas encore adopté le pneumatique et le bruit lorsqu'elles passent ou rentrent dans une sation est, au sens propre du terme, infernal. Mais cela n'a pas spécialement dérangé nos demoiselles qui y étaient aussi à l'aise que les gens du cru.. Nous avons pris le bus, tout aussi naturellement. D'ailleurs, et pour l'anecdote, lorsque deux dames d'âge respectable sont montées dans le bus, nos deux princesses se sont levées spontanément pour laisser à ces dames leurs places assises. Ce qui, entre nous, est tout à fait normal, mais qui mérite néanmoins d'être souligné.


chez Bubba Gump
Nous sommes allés au théâtre voir "le fantôme de l'Opéra". En matière de comédie musicale, les américains restent les maitres absolus. Elles n'en ont pas perdu une miette, même si la fatigue pesait parfois sur les paupières. Puis, ensuite, quelques crevettes et quelques "french fries" chez Bubba Gump, le restaurant de Forrest Gump


neige et pluie
Dans une ville comme NYC, la neige n'est jamais quelque chose de banal. Nous en avons encore eu la preuve ce vendredi. Et quand à la neige fondue et glaciale se mèle un vent violent, lui aussi glacial, on se demande si on aurait pas mieux fait de rester chez soi, bien au chaud. Mais pour ces demoiselles, ce ne sont pas quelques flocons de neige qui devaient entraver le shopping sur Brodway ou Canal Street, seule alternative quand le vent déboule des avenues (appelées là-bas des canyons) et vous transforme instantanément en un épouvantail, un parapluie retourné dans une main, tandis que l'autre (main) essaie de vous mainenair en équilibre sur le sol glissant! D'accord, j'exagère. Mais si peu...


Heureusement, "après la pluie, le beau temps". Nous en avons profité pour aller à Central Park où Lily et Lucy se sont essayées, avec succès, au patin à glace. Et oui, ce n'est pas tous les jours que l'on peut patiner dans un tel endroit et il ne fallait pas laisser passer une telle occasion. Cet immense poumon vert au coeur d'une telle ville ne laisse pas de surprendre, tant il y a de camions, de voitures, de motos, de bus qui roulent en permanence, dans un déluge de CO2, de bruits, d'embouteillages et j'en oublie. 
vue du Rockefelle Center


Nous ne sommes pas montés sur l'Empire State Building trop d'attente: plus de deux heures), mais sur le Rockefeller Center, un tout petit peu moins haut, mais tout aussi intéressant. Du sommet, on a une vue plongeante sur toute la ville. C'est très impressionnant. Et de là-haut, on prend mieux encore la mesure de Central Park.


une des nouvelles tours en construction
une nouvelle tour en construction
Puis la traversée vers la statue de la Liberté qui fêtait le 125 ème anniversaire de son installation. Un ami américain nous a d'ailleurs remercié, nous français, d'avoir fait ce cadeau aux EU. Puis Ellis Island, lieu d'accueil de milliers et de milliers d'immigrants, venus d'Europe et d'ailleurs. En revenant, nous sommes passés près de "ground zero", là où les "twins towers" se dressaient dans le ciel, avant que des obscurantistes fanatiques les détruisent. Heureusement, d'autres tours sortent de terre pour remplacer les deux autres. Preuve si besoin était que les américains ne se laissent pas intimider par le fanatisme!


le concierge
Halloween est par définition une des fêtes les plus traditionnelles aux USA. Des magasins sont créés uniquement pour l'occasion et ferment aussitôt après. Partout, dans les commerces, les administrations, les musées, etc, etc, il y a soit une citrouille, un zombie ou un squelette pour marquer cettte journée. Dans la rue, les magasins, bien des gens se griment plus ou moins discrètement, tel un des concierges de notre hôtel. 



Après que ces demoiselles aient revêtu leurs déguisement, nous sommes allés à la grande parade sur la 6 ème avenue. Malgré une organisation quelque peu chaotique, nous avons encore pu vérifier que les new yorkais ne manquaient pas d'imagination ni de démesure quand il s'agit de faire la fête. Auparavant, nous avions assisté à la parade des enfants, à Washington square. Là aussi, l'imagination est au pouvoir, mais heureusement plus mesurée.


Parce que le vent nous poussait, le voyage de retour n'a duré qu'un peu plus de six heures. Quelques turbulences et un repas froid plus tard (grève des hôtesses oblige), nous avons atterri à Roissy à six heures du matin. 


Nous avons fait un beau voyage, comme dit la chanson. Nos princesses n'ont pas été dépaysées à NYC: elles semblaient dans leur élément, un peu comme si elles y avaient toujours vécu. Pour autant, il y avait des regards, des exclamations, des questions qui nous disaient que l'émerveillement n'était jamais bien loin et que, quelque part dans leurs têtes, des images, des bruits, des sensations se mettaient en place et que jamais elles n'oublieraient ce voyage. Peut-on rêver mieux?

2 commentaires:

  1. C'était le moment idéal ! car ici cela ne se fête pas trop et de moins en moins ! En plus d’après les photos tu arrives encore à avoir une princesse sur tes genoux ! chapeau mon ami

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  2. Merci pour ce reportage sur le vif. Belles vacances pour les princesses et... les grands-parents! Christiane

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