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Anne et Zoé |
Des
princes et des princesses, à Londres, ce n'est pas ça qui manque. Il y a
même une reine, présente partout. Mais en toute modestie, et en toute
"républicanité", la nôtre a quand même une autre allure.
Avec
Zoé, nous avons donc passé le week-end de l'Ascension à Londres,
capitale de ce que nous appelions avant l'Entente Cordiale, la perfide
Albion, mais aussi de temps en temps, quand l'équipe à la Rose nous fait
des misères sur un terrain de rugby.
Londres
est une ville agréable, plutôt propre et les londoniens gens aimables.
Mais c'est aussi une ville paradoxale dans le sens où tous les
contraires possibles et imaginables se croisent et s'entrecroisent.
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la tour de Renzo Piano |
Au
niveau architectural, le moderne le plus excessif côtoie le classicisme
victorien le plus conformiste. Ainsi, même si elle n'est pas tout à
fait terminée, la tour de verre de Renzo Piano
que, pour ma part, je trouve plutôt magnifique.
Dans les rues - où l'on
roule à gauche - les voitures les plus luxueuses croisent les tas de
tôle les plus invraisemblables. Sans oublier ces drôles de taxis à la
forme un peu rétro, mais en fin de compte plutôt confortables.
On parle souvent de l'élégance britannique. Mais là comme ailleurs, tous les goûts sont dans la nature: le strict costume trois pièces,
les chaussures vernies cohabitent sans problèmes apparents avec les
pantalons ultra taille basse, les tatouages et les coiffures
multicolores à l'iroquoise.
Mais c'est quand même dans cette ville que nous avons pu voir les
tenues les plus excentriques, que ce soit du type "destroy" ou du type
chapeau melon et queue de pie, avec une variation fond de teint et
poudre de riz...
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10 Downing Street |
Les "bobbies", ces débonnaires policiers, non armés, renseignent, surveillent, verbalisent, aux côtés de certains de leurs collègues, armés jusqu'aux dents, devant les ministères où les bâtiments publics.
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London District Army |
Le
mois prochain sera célébré en -très- grande pompe le jubilé de sa Très
Gracieuse Majesté: 60 ans de règne, comme on dit un peu familièrement,
ça s'arrose! Et nous avons pu assister, en direct et par hasard, à la répétition d'un bataillon du London District Army, avec la musique et la solennité qui sied quand il faudra parader devant Her Majesty the Queen Elisabeth.
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l'Amiral Nelson à Trafalgar Square |
Il y a bien sûr des lieux dont les noms sont douloureux à nos oreilles et à notre orgueil national: Trafalgar, Waterloo et d'autres que j'oublie. Mais bon, il y a prescription: passons à autre chose...
Il
y a pléthore de restaurants et de pubs. Dès l'instant où l'on s'éloigne
un peu des circuits touristiques, on peut se restaurer très
correctement et à des prix raisonnables. Le "fish and chips" est proposé
un peu partout; mais Londres est une ville internationale et on peut y
manger indien, français ou grec ou italien. Donc, un large choix. Quant
aux pubs, très nombreux, on n'a que l'embarras du choix quant aux
bières, qu'elles soient blondes, brunes ou rousses. Une pinte d'une
bonne bière anglaise, je peux témoigner qu'après une longue marche, ça
fait du bien!
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Ajouter une légende |
Les musées nationaux anglais sont gratuits. Sauf pour les expositions temporaires, comme celle organisée autour de William Turner à la National Gallery.
Impressionnante, l'oeuvre de cet artiste, tout à la fois peintre,
graveur, aquarelliste. Je suis resté de longs moments devant certaines
toiles, mais aussi devant ses carnets de croquis, des oeuvres à part
entière.
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Anne et Zoé entourant "the Queen Mum" |
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Claude et John Kennedy |
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Zoé aux cötés de N. Sarkozy et de son ...téléphone portable! |
Mais aller à Londres sans visiter le musée de Madame Tussauds
est impossible. Nous avons fait la queue pendant une bonne quarantaine
de minutes avant de pouvoir pénétrer dans le sein des saints. Tous les
personnages publics y sont représentés: la famille royale, of course,
mais aussi le show bizz, les sportifs, les politiques et même les héros
des bandes dessinées. Et c'est plutôt très bien fait, très ressemblant.
D'autant qu'on peut les toucher, se faire prendre en photo à leurs
côtés. Et à la fin du circuit, un film en 4D, à couper le souffle!
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la cérémonie d'ouverture du Parlement (crédit photo; China News) |
A la tour de Londres,
nous avons pu voir, admirer, entre autres, les bijoux de la couronne.
Impressionnant. Dans une vidéo, étaient détaillés tous les préparatifs
méticuleux quand ces bijoux royaux quittent leur écrin pour la cérémonie d'ouverture du Parlement à Westminster (en anglais petite abbaye de l'ouest) et que
la reine portera sur elle. Quand j'entends ou quand je lis que la
France serait une "monarchie républicaine", je me dis que les
journalistes devraient traverser le "Channel" pour voir ce qu'est
réellement une monarchie...
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London Eye |
Nous ne pouvions pas ne pas aller sur le EDF Energy London EYE:
un nom bien barbare me direz vous, mais qui marque le partenariat et
donc le financement de notre électricien national. Voilà une machine
bien impressionnante qui tourne à raison de 26 cm à la minute, d'où une
rotation complète en une trentaine de minutes. Elle permet une vue
panoramique exceptionnelle de Londres à près de 135 mètres de haut.
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Londres vue du London Eye |
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une des cellules de London Eye |
Le samedi, nous sommes allés chez Harry Potter. Bien des ados ont grandi avec lui, dont notre Princesse: ne nous a t-elle pas affirmé: "mais c'est toute mon enfance. J'ai grandi avec Harry Potter!"
Warner Bros, qui a produit tous les films où le célèbre sorcier à
lunettes déroule ses exploits, a laissé tel quel les studios où ont été
tournés les 8 films. Pour les amateurs, et même pour les autres (et j'en
suis), c'est une visite passionnante: on y découvre les coulisses d'un
monde où l'imagination côtoie la technique; où la poésie fait corps avec
les trucages les plus fous; où un monde imaginé rejoint un mode réel.
Mais sans jamais rien enlever de cet univers si mystérieux.
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la maquette de Pouldar |
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galerie de portraits |
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Hagrid |
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l'Anglia |
Cerise
sur le gâteau: nous n'avons pas eu une seule goutte de pluie. Certaines
mauvaises langues chuchotent que c'est exceptionnel. Mais ce ne sont
que des mauvaises langues, n'est-il pas?
Alors,
pluie ou pas, nous retournerons dans cette ville et dans ce pays. Ce
que nous y avons vu et ce que nous y avons vécu nous donne envie de
refaire nos valises. Les voyages forment la jeunesse. Certes, mais pas
qu'elle. Et si nous croisons Her Majesty The Queen, promis, juré, nous
ne chanterons pas la Carmagnole!...
Et comme on dit là-bas: "Honni soit qui mal y pense".
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