l'A 380 |
Inutile de préciser que ce voyage était attendu depuis quelques années, cinq exactement, depuis que, pour ses dix ans, nous y avions emmené Zoé.
Avec quatre valises de soute, deux de cabine, les sacs à dos, trouver un taxi à la mesure de nos bagages était mission impossible; aussi, nous avons du nous rabattre sur un taxi "classique", un des milliers de "yellows cabs" qui sillonnent les rues de NYC. Certes, ils donnent l'impression d'être de grands véhicules, mais en réalité, une fois que l'on a mis deux valises dans le coffre, il n'y a plus de places dans ce coffre et il a fallu se débrouiller pour caser à l'intérieur, le reste des bagages, les princesses et nous. Tout cela dans une chaleur lourde et humide.
Pour nous déplacer dans cette ville immense, nous avons beaucoup marché, bien sûr, mais surtout pris le métro. Un métro, construit à la fin du XIX ème siècle et qui s'est peu modernisé. On retrouve ainsi des stations où les faïences sont d'origine. Les rames n'ont pas encore adopté le pneumatique et le bruit lorsqu'elles passent ou rentrent dans une sation est, au sens propre du terme, infernal. Mais cela n'a pas spécialement dérangé nos demoiselles qui y étaient aussi à l'aise que les gens du cru.. Nous avons pris le bus, tout aussi naturellement. D'ailleurs, et pour l'anecdote, lorsque deux dames d'âge respectable sont montées dans le bus, nos deux princesses se sont levées spontanément pour laisser à ces dames leurs places assises. Ce qui, entre nous, est tout à fait normal, mais qui mérite néanmoins d'être souligné.
chez Bubba Gump |
neige et pluie |
Heureusement, "après la pluie, le beau temps". Nous en avons profité pour aller à Central Park où Lily et Lucy se sont essayées, avec succès, au patin à glace. Et oui, ce n'est pas tous les jours que l'on peut patiner dans un tel endroit et il ne fallait pas laisser passer une telle occasion. Cet immense poumon vert au coeur d'une telle ville ne laisse pas de surprendre, tant il y a de camions, de voitures, de motos, de bus qui roulent en permanence, dans un déluge de CO2, de bruits, d'embouteillages et j'en oublie.
vue du Rockefelle Center |
Nous ne sommes pas montés sur l'Empire State Building trop d'attente: plus de deux heures), mais sur le Rockefeller Center, un tout petit peu moins haut, mais tout aussi intéressant. Du sommet, on a une vue plongeante sur toute la ville. C'est très impressionnant. Et de là-haut, on prend mieux encore la mesure de Central Park.
une des nouvelles tours en construction |
une nouvelle tour en construction |
le concierge |
Après que ces demoiselles aient revêtu leurs déguisement, nous sommes allés à la grande parade sur la 6 ème avenue. Malgré une organisation quelque peu chaotique, nous avons encore pu vérifier que les new yorkais ne manquaient pas d'imagination ni de démesure quand il s'agit de faire la fête. Auparavant, nous avions assisté à la parade des enfants, à Washington square. Là aussi, l'imagination est au pouvoir, mais heureusement plus mesurée.
Parce que le vent nous poussait, le voyage de retour n'a duré qu'un peu plus de six heures. Quelques turbulences et un repas froid plus tard (grève des hôtesses oblige), nous avons atterri à Roissy à six heures du matin.
Nous avons fait un beau voyage, comme dit la chanson. Nos princesses n'ont pas été dépaysées à NYC: elles semblaient dans leur élément, un peu comme si elles y avaient toujours vécu. Pour autant, il y avait des regards, des exclamations, des questions qui nous disaient que l'émerveillement n'était jamais bien loin et que, quelque part dans leurs têtes, des images, des bruits, des sensations se mettaient en place et que jamais elles n'oublieraient ce voyage. Peut-on rêver mieux?
C'était le moment idéal ! car ici cela ne se fête pas trop et de moins en moins ! En plus d’après les photos tu arrives encore à avoir une princesse sur tes genoux ! chapeau mon ami
RépondreSupprimerMerci pour ce reportage sur le vif. Belles vacances pour les princesses et... les grands-parents! Christiane
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