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| Mairie de Juvisy sur Orge |
Gabriel n'insiste pas. Il découvre un nouveau sujet d'enthousiasme.
- et ça, s'exclame-t-il, ça c'est...
Mais il a la parole coupée par une euréquation de son beau-frère.
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| André Breton en 1924 |
- peut-être, dit Gabriel avec désinvolture, mais maintenant c'est du passé, n'en parlons plus, tandis que ça, petite, regarde moi ça si c'est chouette comme architecture, c'est les Invalides...
- t'es tombé sur la tête, Charles, ça n'a rien à voir avec les Invalides.
- et bien, dit Gabriel, si ce n'est pas les Invalides, apprends-nous cexé.
- je ne sais pas trop, dit Charles, mais c'est tout au plus la caserne de Reuilly.
- vous, dit ..... avec indulgence, vous êtes tous les deux des p'tits marrants.
- ....., déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plait de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Npaoléon, je t'y conduirai.
- Napoléon mon cul, réplique ..... Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con.
- Qu'est-ce qui t'intéresse alors?
..... ne répond pas.
- oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est ce qui t'intéresse?
- Le métro.
Gabriel dit: ah. Charles ne dit rien. Puis Gabriel reprend son discours et dit de nouveau: ah.
- Et quand est-ce qu'elle va finir cette grève? demande ..... en gonflant ses mots de férocité.
- Je sais pas, moi, dit Gabriel, je fais pas de politique.
- C'est pas de la politique, dit Charles, c'est pour la croûte.
- Et vous, msieu, lui demande ....., vous faites quelques fois la grève?
- Bin dame, faut bien faire monter le tarif.
- On devrait plutôt vous le baisser, votre tarif, avec une charrette comma la vôtre, on fait pas plus dégueulasse. Bous l'avez trouvée sur les bords de la Marne, par hasard?
- On est bientôt arrivé, dit Gabriel, conciliant. Voilà le tabac du coin.
Zazie dans le métro / r.Queuneau !!!
RépondreSupprimer( enfin, je crois... )
b
J'ai hésité entre Alfred Jarry et Raymond Queneau.
RépondreSupprimerAlfred Jarry est mort "trop tôt". Donc je choisis R. Queneau et sa "Zazie dans le métro". Juliette Gréco a aidé... Christiane
Vous voudrez bien excuser un "incident indépendant de ma volonté", puisque depuis vendredi soir, pour cause de tempêtes et de lignes téléphoniques arrachées, nous n'avions plus de téléphone et donc d'internet. Tout est rentré sans l'ordre ce midi.
RépondreSupprimerIl s'agissait bien sûr de Raymond Queneau (1903 - 1976) et "Zazie dans le métro". Inutile de préciser que je ne suis pas du tout d'accord avec l'ami Oscar quand il écrit que Queneau, c'est "le début de la fin de la littérature": Il est vrai que parfois, cela peut surprendre ou dérouter, mais il y a chez cet auteur une inventivité et une poésie exceptionnelles. Et puis, il a initié une façon différente dans l'acte d'écrire qui fait que l'on peut faire quelque chose de sérieux, écrire, sans jamais se prendre au sérieux tout en étant sérieux. Trop d'auteurs aujourd'hui ont oublié ce paradigme essentiel.
* André Breton:1896 - 1966 : le fondateur du surréalisme. Queneau a fait partie de ce groupe jusqu'en 1930, date à laquelle il fut exclu par le fondateur. Sans en être certain, il me semble que c'est Queneau qui a appelé Breton "le pape du surréalisme". Ce qui a fort déplu au pape en question qui, en toutes choses, faisaient les choses sérieusement en se prenant au sérieux;
* Juliette Gréco: née en 1927: elle chante une chanson écrite par R. Queneau en 1950: fillette, fillette, si tu t'imagines..." Egérie de Saint germain des Prés, elle affirmait: "je suis là pour servir. Je suis une interprète."
* Juvigny sur Orge: c'est