Les meilleures intentions du monde ne sont pas, hélas, toujours suivies d'effet. C'était vrai hier. Cela l'est encore aujourd'hui. Et, hélas, le sera encore demain... Le gouvernement des Hommes n'est pas un long fleuve tranquille. Qui a écrit ces lignes, et quand? Réponses dans la rubrique commentaires mardi prochain, dans la soirée. Passez un bon week end de Paques.
Il n'est pas d'usage qu'un premier ministre s'adresse aux membres de son gouvernement sous la forme que j'ai choisie ici.
Sa gamme d'expression habituelle ne connaît guère, en effet, de formules intermédiaires entre la déclaration politique et la classique circulaire.
Mais notre pays se trouve assailli de trop de difficultés, notre appareil d'État devenu trop distant de la société civile, pour dédaigner, ici comme ailleurs, les démarches nouvelles.
Donner aux multiples aspirations émanant des différents secteurs de la société l'occasion de s'exprimer, de se confronter et, si possible, de s'harmoniser est notre commune ambition. Mais cela impose au gouvernement une organisation, une démarche et des méthodes permettant de concilier le souci du dialogue et le maintien de l'autorité de l'État.
Le programme du gouvernement présentera, le moment venu, les voies et moyens d'une telle action.
La présente circulaire comporte d'ores et déjà des instructions sur la manière d'agir qui devra être la nôtre.
Celles-ci ont été regroupées sous cinq têtes de chapitre : respect de l'État de droit ; respect du législateur ; respect de la société civile ; respect de la cohérence de l'action gouvernementale ; respect de l'administration.
Cette liste n'épuise pas un sujet dont les aspects multiples se révéleront à chaque instant de votre action ministérielle. Certains de ces aspects ont d'ailleurs fait l'objet de circulaires de mes prédécesseurs, dont la liste figure en annexe et auxquelles vous voudrez bien vous reporter.
Je vous demande cependant de voir dans les instructions qui suivent, au-delà du simple rappel de règles de bonne administration dont l'énoncé rend souvent le son de l'évidence, un code de déontologie de l'action gouvernementale.
J'ai souhaité y rendre perceptibles l'esprit et la méthode qui doivent désormais inspirer vos travaux.
Aussi ai-je voulu que cette circulaire soit un des premiers actes du premier ministre désigné le... et qu'elle soit publiée au Journal officiel de la République française.
Je compte sur chacune et chacun d'entre vous pour la mettre en œuvre, tout comme vous pourrez compter sur moi pour y être attentif.
Sa gamme d'expression habituelle ne connaît guère, en effet, de formules intermédiaires entre la déclaration politique et la classique circulaire.
Mais notre pays se trouve assailli de trop de difficultés, notre appareil d'État devenu trop distant de la société civile, pour dédaigner, ici comme ailleurs, les démarches nouvelles.
Donner aux multiples aspirations émanant des différents secteurs de la société l'occasion de s'exprimer, de se confronter et, si possible, de s'harmoniser est notre commune ambition. Mais cela impose au gouvernement une organisation, une démarche et des méthodes permettant de concilier le souci du dialogue et le maintien de l'autorité de l'État.
Le programme du gouvernement présentera, le moment venu, les voies et moyens d'une telle action.
La présente circulaire comporte d'ores et déjà des instructions sur la manière d'agir qui devra être la nôtre.
Celles-ci ont été regroupées sous cinq têtes de chapitre : respect de l'État de droit ; respect du législateur ; respect de la société civile ; respect de la cohérence de l'action gouvernementale ; respect de l'administration.
Cette liste n'épuise pas un sujet dont les aspects multiples se révéleront à chaque instant de votre action ministérielle. Certains de ces aspects ont d'ailleurs fait l'objet de circulaires de mes prédécesseurs, dont la liste figure en annexe et auxquelles vous voudrez bien vous reporter.
Je vous demande cependant de voir dans les instructions qui suivent, au-delà du simple rappel de règles de bonne administration dont l'énoncé rend souvent le son de l'évidence, un code de déontologie de l'action gouvernementale.
J'ai souhaité y rendre perceptibles l'esprit et la méthode qui doivent désormais inspirer vos travaux.
Aussi ai-je voulu que cette circulaire soit un des premiers actes du premier ministre désigné le... et qu'elle soit publiée au Journal officiel de la République française.
Je compte sur chacune et chacun d'entre vous pour la mettre en œuvre, tout comme vous pourrez compter sur moi pour y être attentif.
il s’agit d’une circulaire de Michel Rocard (né en 1930) et Premier Ministre de F. Mitterrand de 1988 à 1991. Un PM, selon moi, plutôt efficace. Mais mal aimé, voire détesté du Président “tonton” et de son entourage. Je reconnais avoir toujours eu un “tendresse” certaine ou une certaine “tendresse” pour ce Politique intelligent, mais parfois bien maladroit.
RépondreSupprimer* l’ENA: M. Rocard est diplômé de l’ENA, promotion 1958 “18 juin”;
* le hamster: il a été scout dans sa jeunesse et son totem était “hamster érudit”;
* l’emblème de la Nouvelle Calédonie: M. Rocard a été l’initiateur des accords de Nouméa en juin 1988, mettant fin ainsi à des périodes de violences extrêmes et menant à un référendum d’auto détermination de ces iles.